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Le 1er Mai et ses origines occultes et sataniques

D’un pays à l’autre, les événements évoqués par ce jour diffèrent grandement. Pourtant ils sont liés. Bref retour sur les origines du 1er mai avec une petite visite dans les salles du musée.
 
Le 1er Mai, une célébration déconnectée de ses origines païennes ?
 

Fête du muguet, fête du travail,
jour férié, fête du peuple, Les floralies,
 
Beltaine, nuit de Walpurgis,
arbre de mai, reine et roi de mai,
muguet et racines païennes,
Flore déesse romaine du printemps,
Belteine, jour saint
du satanisme, fête de la lumière,
 
1er mai 1890 et Congrès de
l’Internationale socialiste à Paris,
Emeutes à Chicago le 1er mai 1886,
 
Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur.
 
Dans la Rome antique, le premier jour de mai coïncidait avec les floralies, des fêtes qui se célébraient en l’honneur de Flore, la déesse du printemps et des fleurs. C’était l’occasion de chants, de danses et de processions fleuries.
Les prostituées romaines appréciaient particulièrement ces fêtes, car elles considéraient Flore comme leur déesse protectrice.
 
A Rome, le 1er mai, une fête en l'honneur de la déesse Flore
 
Flore est la déesse de la floraison printanière. Les courtisanes de Venise, réputées pour leur beauté,
leur élégance et leur culture, aimaient se faire représenter sous ses traits.
 
La fête de Beltaine
 
est le pendant de la nuit d’Halloween.
La signification ancienne du 1er mai s’est perdue et les pratiques ont survécu sous la forme de simples fêtes populaires.
 
Les folkloristes qui se penchent sur les origines plus lointaines de cette fête découvrent de nombreuses racines païennes. Le 1er mai commémore le renouveau du soleil. Six mois plus tard (1er novembre), le culte de la nuit s’est christianisé pour célébrer l’immortalité des âmes des trépassés; l’Église en a fait la Toussaint
 
Dans les pays celtes, le 1er mai, fête de Beltaine, équivalent de Walpurgis
 
Quand les Romains conquirent d’autres pays, ils apportèrent leurs coutumes. Toutefois, dans les pays celtes, ils découvrirent que, le premier jour de mai, une fête avait déjà lieu, Beltaine.
 
La veille au soir, autrement dit au début de la journée celte, on éteignait tous les feux. Puis, quand le soleil se levait, les gens allumaient des feux sur les collines ou sous les arbres sacrés, afin d’accueillir l’été et le renouveau de la vie. On sortait les troupeaux et on implorait les dieux de les protéger. Les floralies et Beltaine ne tardèrent pas à se mêler pour ne former qu’une seule fête, celle du 1er Mai. AA151
 
Chez les peuples germanophones et scandinaves, Walpurgis était l’équivalent de Beltaine.
 
Les festivités commençaient durant la nuit de Walpurgis avec l’allumage de feux censés éloigner sorcières et esprits maléfiques.
 
La nuit de Walpurgis, le sabbat des sorcières
 
La nuit de Walpurgis, nommée en l'honneur de sainte Walburge (710-779) est une fête de printemps qui a lieu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Célébrée dans toute l'Europe depuis des temps reculés, malgré les interdits et les excommunications des Églises chrétiennes, elle a été identifiée au sabbat des sorcières. Elle est surtout le symbole de la fin de l'hiver, parfois associée à la plantation de l' arbre de mai à l'embrasement de grands feux.
 
Jours saints et Satanisme
 
Le jour le plus important du satanisme est l’anniversaire de naissance.
Les deux autres jours les plus ‘ saints ' du calendrier sataniste sont la nuit de Walpurgis et Halloween.
 
Dans l'ancienne Germanie, on croyait qu'à cette date les divinités du printemps (dieux et déesses de la fécondité) se répandaient dans la nature pour mettre fin à l'hiver. L'Église tenta de discréditer cette fête en transformant les divinités en « diables » et (surtout) en sorcières. De là procède le caractère « magique » et « sulfureux » de la nuit de Walpurgis. Aujourd'hui, la fête a surtout survécu en Suède.
 
L’Église n’avait guère d’emprise sur ces festivités païennes. Au Moyen Âge, de nouvelles coutumes se sont ajoutées ; Hommes et femmes passaient la nuit dans la forêt à cueillir des fleurs et des rameaux en bourgeons afin d’accueillir mai au lever du soleil. On dressait au centre du village l’arbre de mai. Les gens choisissaient une reine et un roi de mai. De tels rites étaient destinés à assurer la fertilité des cultures, la fécondité du bétail et des êtres humains ; mais cette signification s’est perdue et les pratiques ont survécu sous la forme de simples fêtes populaires.
 
La tradition de l’arbre de mai
 
La tradition de l’arbre de mai est un rite de fécondité lié au retour de la frondaison. Jadis répandu dans toute l’Europe, ce rite prend son sens dans le cycle du mai traditionnel. L’Eglise dénoncera ses caractères prétendument aliénants, superstitieux, et même sataniques (rites sexuels de groupe, société troublée par la multiplicité des règles, absolutisation des esprits végétaux et animaux). C'est au cinquième Concile de Milan en 1579 que l'Église proscrivit cette tradition et ses rites apparentés, stipulant l'interdiction "le premier jour de mai, fête des apôtres saint Jacques et saint Philippe, de couper les arbres avec leurs branches. Ce folklore est comparable aux nombreuses coutumes célébrant l’arbre, notamment du sapin de Noël ou celle de l'arbre de la liberté établie à la Révolution française (wikipédia)
 
Les folkloristes qui se penchent sur les origines plus lointaines de cette fête découvrent de nombreuses racines païennes. AA152
 
Le 1er Mai a toujours été la fête du peuple. Les ouvriers chômaient, avec ou sans le consentement de leur employeur. Les rôles sociaux étaient inversés. Le roi et la reine du jour étaient choisis parmi le peuple et les classes dirigeantes faisaient souvent l’objet de moqueries. Des similitudes avec le passé, qui elles sont toujours bien actuelles...
 
Source: Louvre Bible
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